Charles Devant pour Pure Médias a rencontré Philippe Etchebest qui livre les secrets de cette nouvelle saison: notamment la nouveauté avec les caméras cachées.

Extrait:

Cette année, l’émission met vraiment l’accent sur le côté humoristique, notamment avec les caméras cachées…
C’est vrai qu’il y avait cette idée de rendre les choses plus drôles, mais en fait, je me suis dit “La première année, on n’a pas arrêté de faire les cons et ils n’ont rien montré” ! On a fait des trucs fous ! On a ri, il y avait cette espèce de fraîcheur, de nouveauté. Ce que vous allez voir dans cette nouvelle saison, on aurait pu faire pareil la première année. Globalement, il n’y a pas eu à forcer ! C’était facile !

Vous vous amusiez déjà l’an dernier, notamment à faire douter les candidats…
Oui, on l’a toujours fait ! Mais là, ça va plus loin. Les candidats vont plus loin, ils me lancent des défis, et il y a des caméras cachées que font la prod. Il y a eu plein de petits trucs qui ont été de vraies surprises et qui ont ramené très certainement une nouveauté.

Vous ne saviez pas du tout que la production allait vous piéger ?
Pas du tout ! Ca fait des années que je tourne avec Thomas Payet, le producteur de l’émission, on se connaît bien et on n’arrête pas de faire des conneries. On se piège l’un l’autre en dehors de l’émission ! Seulement, là, il m’a bien eu ! La dernière chose que je lui ai faite, c’était du grand art – mais je ne peux pas raconter ! (Rires) Je lui ai tendu un piège, c’était sur l’émotion, il m’a dit que j’étais allé trop loin… J’ai fait semblant de pleurer, il a cru que je pleurais vraiment ! Mais là, dans “Objectif Top Chef”, c’est lui qui a eu le dernier mot…

Et au moment où la saison se préparait, vous étiez dans les discussions ?
Non, pas du tout. Je monte dans la voiture, on y va, roule ma poule ! Ce sont eux qui réfléchissent aux évolutions, il y a forcément toujours besoin d’amener de la nouveauté dans un programme. D’autant qu’on est sur une troisième saison, donc les candidats connaissent mes exigences, mes attentes…

Dans “Objectif Top Chef“, vous avez un rôle un peu différent de celui de “Cauchemar en cuisine“, on est davantage dans la transmission. Ca a joué dans votre décision d’accepter l’émission il y a deux ans ?
Oui, parce que ça me renvoyait à autre chose. Tout le monde ne saisit pas la stratégie, la subtilité de mes gueulantes. Moi, je sais où je veux aller. Et comme on m’a connu dans “Cauchemar en cuisine”, “Objectif Top Chef” montre une autre facette de moi. Mais ma colonne vertébrale reste la même : la rigueur, le travail – dur parfois mais juste. C’est l’essence-même de ce que je suis, ce que je fais. L’intonation n’est pas la même dans “Cauchemar” et dans “Objectif Top Chef”, mais le fond est le même. Je ne vais pas parler de la même manière à des gamins et à des gens qui sont en dépression, au fond du gouffre.