Camille Coupez le dit elle-même : elle a la chance de travailler aujourd’hui avec la plupart de ses amis. Coordonner, aider, prendre ses responsabilités sont les fondements de son métier.

Quel est ton métier ?

Je suis chargée de post-production. Je passe ma vie à démêler les pelotes de laine. Je coordonne, j’aide, c’est non-stop. C’est un métier où il faut la maîtrise de l’outil audiovisuel et la gestion de l’humain. Il faut aussi accepter de prendre des responsabilités et c’est ce qui me plaît. Il y a aussi une partie financière. Il faut savoir contrôler les coûts de post-production de l’émission.

Quel est ton parcours ?

J’ai eu la chance de faire les bonnes rencontres. D’abord, ma formation est artistique. J’ai 2 masters en art (scénographie interactive et coordination artistique internationale). Au gré de mes rencontres, j’ai commencé à bosser sur Top Chef en digitalisation puis Pékin Express en assistanat de nuit. J’ai vraiment appris sur le tas. Sur Pékin, la nuit, je faisais les sous-titres, les flous, les sorties. J’étais chez GTNCO, Label Aventure et depuis, je travaille pour Studio 89 chez Atlantis où je suis restée. J’y ai eu mon premier poste de chargée de post-prod. C’était sur le programme Happy Dog !

Tu travailles en équipe. Qui te faut-il pour la constituer ?

J’ai besoin d’un assistant de post-production et d’assistants monteurs. Le premier est la mémoire technique de l’émission. C’est-à-dire qu’il est là du début à la fin, sur toutes les étapes techniques. C’est très important d’avoir un bon assistant de post-prod. Tu dois tout connaître sur AVID, c’est très global. Ce métier est d’ailleurs une très bonne étape pour devenir monteur. Les assistants monteurs sont choisis au cas par cas : certains pour du flou et d’autres pour de la digitalisation par exemple. Je travaille aussi beaucoup avec le producteur, la chaîne et le service de duplication.

Quelle est ta journée type ?

J’arrive avant 10h00. Je ne peux pas arriver après les équipes. La première heure leur est consacrée autour d’un café. Cela permet de voir où ils en sont, si tout se passe bien, si ils ont des disponibilités à venir etc. L’humain est essentiel dans mon travail. Je travaille souvent sur des émissions quotidiennes, du coup il y a une émission à sortir par jour. La sortie de cette dernière conditionne pas mal la journée, ça en est le but principal. Il faut également, dans tout cela, gérer les mails, les urgences et les imprévus. Je déjeune toujours dans l’open space avec tout le monde.

Quel est ton lien avec Atlantis ?

Je n’ai travaillé que chez Atlantis ! C’est ma deuxième maison. Je vis professionnellement entre l’Alpha (38 quai du Point du Jour ndlr) et l’ISG (12 bd des Îles ndlr). Je passe beaucoup de mon temps dans les espaces communs forcément. Les bureaux sont fantastiques, c’est facile de travailler dans cet environnement. C’est idéal et super agréable. Et puis il y a l’ambiance, je me suis toujours marrée chez Atlantis. Je me souviens de nuits sur Pékin avec des fous rires mémorables. Aujourd’hui, 50% de mes amis sont des collègues et puis surtout… J’ai rencontré mon mari !

Quels sont les projets à venir ?

Continuer de travailler sur de beaux programmes et évoluer vers directrice de post-production !