Il y a des voix que l’on voit autant que nous les entendons. Celle de Miguel fait partie de celles-ci. On l’imagine très bien derrière son micro mimant les actions qu’il narre et arrivant à faire passer son humeur joviale avec le peps qui l’anime. Découvrez son parcours, son métier et ses projets !

D’où te vient cette passion pour la radio ?

J’ai toujours voulu faire de la radio. Petit, j’allais chez mon grand-père paternel espagnol qui écoutait tout le temps la radio. L’objet me fascinait. Il changeait de stations par moment et le rythme de ce médias m’attirait beaucoup. Ensuite, j’ai vécu l’explosion de la bande F.M en 1981. J’avais alors 12 ans, c’était génial, il y avait des nouvelles stations partout ! J’ai commencé à m’enregistrer sur des radios cassettes et à reproduire les émissions.

Quel est ton parcours?

J’ai passé mon Bac et me suis inscrit pour faire plaisir à mes parents dans une fac de langue. Rapidement, j’ai découvert qu’il y avait une école pour apprendre les métiers de la radio à Paris. J’ai emprunté 30 000 francs à la banque et je suis parti pendant un an faire cette école. À la fin de l’année, j’ai eu la chance de commencer un stage aux côtés de Jean-Luc Delarue à Europe 1. Il animait l’émission : Top 50 système D. Mon stage a duré 3 mois et le dernier jour, Jean-Luc m’a dit qu’ il fallait absolument que je continue et que je fasse de l’antenne. Pour l’anecdote, le stagiaire qui m’a remplacé était Florian Gazan, un de mes supers potes aujourd’hui ! Ils lançaient à ce moment-là, la chaîne MCM et je suis allé me présenter au casting de la part de Jean-Luc Delarue. C’était mon premier casting et j’ai été pris. Je suis donc parti à Monaco et j’y suis resté 3 ans. C’était une vraie belle expérience et c’est là que j’ai commencé à faire de la radio sur RMC Côte d’Azur où j’animais les tranches musicales.

À quel moment commences-tu la télé ?

Au bout de 3 ans, MCM est devenu indépendant et, les équipes qui le souhaitaient pouvaient suivre la chaîne qui s’installait alors à Paris. J’ai commencé à faire de l’antenne en 1992. Parallèlement à çela je continuais la radio évidemment et j’envoyais des démos partout ! Un jour, Difoul m’a contacté et m’a proposé un éssai pour la nuit-même. Dès le samedi suivant j’étais à l’antenne. Je suis resté environ 3 ans sur Fun, je suis passé par RTL2 et puis je suis retourné sur Fun. Ensuite j’ai eu MCM jusqu’en 1995.

Qu’est ce qui te plaît le plus en radio ?

Pour moi, la radio c’est le média dont on ne peut pas se passer. C’est la vie la radio. Tu continue de vivre en l’ écoutant. La radio tu peux l’écouter et tu peux l’entendre. La nuance est importante, mais elle reste toujours présente. Il n’y a pas cette notion d’image que tu as en télé.

Quelle est ta journée type ?

En ce moment je suis sur France Bleu, j’anime les soirées foot avec le PSG. J’anime cette émission avec des experts autour de la table. Du coup quand il y a match mes fins de journées sont là-bas. Le reste du temps j’ai les voix-off et mes projets personnels.

Les voix off ? c’est une grosse partie de ton activité ?

En faisant des spots d’auto-promos je me suis rendu compte que j’adorais çela. De fil en aiguille j’ai commencé à en faire de plus en plus. Valérie Gagnaire qui étais chargée de production d’Un dîner presque parfait lançait un casting pour une voix-off supplémentaire pour le programme il y a 11 ans. Et depuis, je m’éclate à faire ce programme. On endosse un rôle. C’est vraiment un exercice complémentaire à celui de la radio. Quand je viens à Atlantis pour poser ma voix sur le “Dîner” c’est la cours de récréation.

C’est quoi une bonne émission de radio ?

C’est une émission qui te capte. C’est un média du quotidien et donc très riche. Une bonne émission doit aussi savoir s’ajuster, avoir le bon curseur constamment.

Quelles sont tes passions à côté de tout cela ?

La musique ! J’ai toujours fais de la musique et je compose un peu avec un logiciel logic pro. Un jour, j’en parle à un pote qui me propose de faire un album de chanson pour enfant. Je me suis entouré de Xavier Rubin, un ami compositeur et il a arrangé mes thèmes pour que naisse mon album : Miguel chante pour les enfants et leurs parents. C’est un cadeau que je fais à ma petite Lison et je suis vraiment fier de ce projet qui sortira courant Avril 2020.